dimanche 29 mars 2009

Le bio dans l'horticulture

Le week-end dernier je suis allée au salon "Vivre autrement" avec certains jeunes de l'internat. Ce salon, qui se déroulait au Parc Floral de Paris, cherchait à démontrer que l'on peut conjuguer modernité et écologie. Avec pas moins de 400 exposants pour présenter leurs produits et leurs démarches, de l'alimentation aux vins bio, en passant par la beauté, la santé bio et nature, le textile écologique, les écoproduits, la protection de l'environnement... En outre, des conférences pour mieux comprendre les méthodes et les produits écologiques et surtout des ateliers pratiques pour réapprendre à tout faire soi-même. C'est ce dernier point qui a été particulièrement intéressant et enrichissant. "Faire eux-mêmes": on touchait là le fond du problème que je rencontre au foyer pour sensibiliser les jeunes. De fait, certains se sont initiés à la cuisine ou au jardinage bio quand d'autres ont appris à customiser de vieux vêtements. Je ne cache pas que les exposant de produits alimentaires ont eu le plus de succès pour une pause gourmande avec les producteurs en découvrant une sélection de produits bio introuvables en grande distribution.
J'ai oublié de préciser que sur le site de la MECS où je travaille, se trouve un lycée horticole, avec diverses formations allant de la 4ème au BEP, auquel quelques jeunes pris en charge par la MECS sont inscrits. Aussi, certains ont pris un réel plaisir à jardiner bio avec des outils, des graines, des plantes et des conseils nouveaux.
L'institution organise une journée portes ouvertes, rebaptisée "journée de l'amitié" le 17 Mai prochain. Je me dis que cela pourrait être l'occasion de lancer l'idée de l'initiation au bio dans le jardinage et la culture en faisant le parallèle avec la protection de l'environnement au sein des formations proposées au lycée horticole!!

5 commentaires:

  1. Hello, un petit message pour te donner un lien vers une bande dessinée qui parle des désastres écologiques : "Animal'z" du grand Enki Bilal: http://culture.france2.fr/livres/bd/53056388-fr.php . Je pense que ça peut t'intéresser...

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  2. Bonjour Marion,
    As tu l'impression que ces jeunes prennent réellement conscience de l'importance de préserver leur environnement?
    ce genre de salon, permet il de véhiculer un phénomène de mode ou plus exatement un phénomène politique? Quel style de population vient il dans ce genre de salon?
    Béatrice

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  3. Béatrice, il me semble que certains jeunes que j'accompagne prennent effectivement conscience de l'importance de préserver leur environnement. Ils sont d'accord et plutôt unanimes autour des débats de la protection de l'environnement. En revanche, cette prise de conscience ne signifie pas que cela devienne leur souci principal. Dans les pensées, c'est une chose relativement acquise mais dans les faits et actes... cela reste à travailler. Les salons et autres manifestations médiatisées permettent de comprendre plus précisément les enjeux du développement durable. L'information qu'ils développent est assez bonne à prendre. Il faut aussi noter qu'aujourd'hui, les jeunes ne s'intéressent pas d'emblée à une chose dont la finalité, l'objectif, le profit qu'ils en font n'est pas proche. Comme on l'a évoqué en cours de théories des apprentissages et modèles pédagogiques hier, beaucoup de jeunes d'aujourd'hui ont grandi dans le "tout, tout de suite". Mon but est, dans un premier temps, de sensibiliser à la question car c'est par ce biais, par la façon dont la proposition est amenée que j'aurais le moyen d'aller plus loin sur les réflexions, peut-être même jusqu'à l'appropriation de pratiques écolos.
    Dans ce genre de salon, on trouve plus de personnes déjà en lien avec le sujet, connaisseurs ou amateurs, mais aussi quelques néophytes souhaitant agir.

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  4. Salut Marion,
    il faut bien marquer la différence entre l'horticulture et l'agriculture. En effet l'horticulture est une branche de l'agriculture, au même titre que le maraîchage ou la viticulture.
    Concernant le bio dans l'horticulture, on en parle de plus en plus mais sous un aspect environnementale. La cause première est qu'en horticulture les productions ne sont presque pas comestibles(productions florales).On s'interésse effectivement à l'impact de la profession sur l'environnement comme l'eau, l'air,la faune....
    et malheureusement une fleur chargée de pesticides et provenant du bout du monde ne sera pas différente d'une fleur que l'on pourrait cultiver de "façon bio", du moins pour le consommateur!

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  5. Merci Morgane,
    Je viens d'aller sur le lien de la BD en question et cela m'a tout l'air d'être particulièrement bien dépeind!! L'univers du chaos, la planète qui se révolte elle-même et bouleverse son propre équilibre écologique...: Une perspective noire!

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