mardi 13 janvier 2009

Résolution 2009

Aujourdhui, premier cours d'écriture d'un scénario pour le multimédia éducatif avec M Hubert à l'ISP... L'angoisse de la page blanche me guette, je vais commencer par exposer l'idée originelle qui m'a poussé à créer ce blog. La bio ne concerne plus simplement l'agriculture, ce n'est pas non plus une question de tendance du moment, mais plutôt une nécessité pour assurer la pérénité de l'Etre vivant. A partir de ce constat, le devoir de transmission me semble fondamental. L'éducation doit sensibiliser les individus à la protection de l'environnement et peser sur les choix de société.
La question est de savoir comment toucher les jeunes à ce propos? Comment, dans un foyer de l'enfance, ne pas entendre "Je m'en fous ce n'est pas moi qui paye" lorsque les éducateurs alertent les jeunes à propos d'un robinet mal fermé ou d'une lumière laissée allumée inutilement? Comment, dans cette société de consommation dont les jeunes sont les premières victimes, faire comprendre que l'important n'est pas de savoir qui monnaye mais plutôt qui en pâtit?
Toute la difficulté est donc d’éduquer sans chercher à convaincre, autrement dit, de réussir à inscrire le développement durable dans les gestes quotidiens (trier ses déchets, réduire sa consommation d’énergie, optimiser l’emploi des matériels, ne pas gaspiller l’eau,…), de donner l’envie de s’engager avec énergie dans des actions de protection de l’environnement et de développement durable, avec le souci permanent de développer chez les jeunes l’esprit critique et la capacité de faire des choix.

3 commentaires:

  1. Le meilleur moyen d'inciter les gens à adopter des comportements "ecofriendly" comme on dit en anglais réside peut-être dans l'information.

    Le genre humain ne marche malheureusement (ou heureusement, c'est à chacun d'en décider) qu'avec une carotte. Tant qu'une personne ne comprend pas qu'une action, qu'elle soit de l'ordre de l'abstention ou du comportement actif, n'est pas susceptible de lui rapporter quelque chose, elle ne mettra pas cette action en place.

    Là où je veux en venir, c'est que c'est qu'il faut expliquer aux gens qu'agir pour l'environnement n'est pas qu'un geste désintéressé mais constitue aussi un geste profitable à titre personnel: chacun, agissant ainsi, bénéficiera en retour d'une meilleure qualité de vie.

    On me dira que je n'ai fait que déplacer le problème, car, comment trouver satisfaction dans quelque chose d'aussi immatériel que l'amélioration de la qualité de l'air ou de l'eau.

    L'éducation doit alors avoir pour objectif de déconstruire les valeurs sur lesquelles sont en partie bâties nos sociétés afin que le corporel, le matériel et l'immédiat cèdent la place à des perspectives de plus long terme. En bref, que le consommateur redevienne un citoyen.

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  2. Merci cher internaute pour ce commentaire qui m'a donné l'idée d'entrer en relation avec "Artisans du monde" réseau de distribution, associatif et militant. En effet, ce réseau défend l'idée d'un commerce équitable à trois dimensions : économique, éducative et politique. Ses moyens d'action sont la vente de produits du commerce équitable, l'éducation des consommateurs, des campagnes d'opinion publique et des actions de plaidoyer.
    Aussi, ont-ils organisé les premières "Rencontres Internationales sur l'Education au Commerce Equitable" pour échanger et débattre autour des démarches éducatives sur la thématique du commerce équitable. Les actes de cette rencontre sont disponibles en téléchargement sur le site www.artisansdumonde.org dans la rubrique "éduquer".

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